Face à la crise sanitaire, toute l’équipe du Festival a travaillé sur une nouvelle organisation permettant le maintien des concerts et l’accueil du public.

Si la programmation a été maintenue pour l’essentiel, avec des ajustements et des innovations, le Festival a du renoncer aux grandes formations symphoniques, qui ne pouvaient être accueillies sur les plateaux en maintenant la distanciation physique.
Mais l’édition 2020 est restée riche et variée, fidèle à l’éclectisme du Festival, avec plus de 30 concerts, le maintien des orchestres jusqu’à 40 musiciens, ainsi que de la musique de chambre, des formations de jazz et de musiques du monde, parfois en plein-air, dans des salles plus grandes, et quelques retransmissions sur écrans géants et sur Internet.

Brochure de la 73e "édition limité"
Bilan de la 73e "édition limitée"
Dossier de presse 2020
La médiathèque de l'édition 2020

Premier bilan

Bilan artistique

La 73e « édition limitée » du Festival s’est terminée ce dimanche 20 septembre sur les notes tango d’Orquesta Silbando au Grand Kursaal, concert retransmis sur écran géant Place Granvelle et en direct sur Internet.
Le positionnement du Festival en fin d’été nous a permis de mettre en place une édition adaptée au contexte sanitaire (suppression des grandes formations symphoniques, changements de lieux, d’horaires, retransmissions sur écran géant et sur le web…), et de vous proposer, après plusieurs mois de silence, une édition qui est restée riche et variée.

Parmi les temps forts, citons l’Orchestre de chambre de Lausanne avec en soliste Alisa Weilerstein au violoncelle dans le Concerto de Chostakovitch, sous la baguette de Joshua Weilerstein, seule « grande formation » de cette édition avec l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté.
Deux très beaux moments également au Grand Kursaal : Hervé Niquet et le Concert Spirituel ont proposé une soirée Haendel de très haut niveau, tandis que Quintet Bumbac a fait voyager le public avec ses mélodies des Balkans et du Moyen-Orient.
Le concert jeune public « Mozart illustré » en création au Festival, avec le Winds Arts Orchestra dirigé par Julien Bénéteau, et les illustrations en direct de Grégoire Pont, a également remporté un vif succès, tant auprès des scolaires que du grand public.
Enfin, la formule des apéro-jazz en plein air, Place Granvelle, en remplacement des after-jazz, a trouvé son public dès la première soirée, la fréquentation ayant été multipliée par trois par rapport à l’ancienne formule.

OCLausanne (c) Yves Petit

Orchestre de Chambre de Lausanne © Yves Petit

Camille Pépin a séduit

La résidence de la compositrice Camille Pépin a dû être réduite, avec l’annulation d’une partie des rencontres prévues au printemps avec les conservatoires, ainsi que deux concerts où des pièces symphoniques auraient dû être jouées en septembre.

Mais les festivaliers ont tout de même pu entendre la musique de notre jeune compositrice grâce au Trio Métral puis Célia Oneto Bensaid qui a magnifiquement interprété deux pièces dans un récital Ravel-Glass-Pépin

Camille Pépin (c) Yves Petit

Camille Pépin © Yves Petit

Quelques chiffres

• L’édition 2020 est marquée par la crise sanitaire du COVID-19 avec l’annulation de sept concerts symphoniques, la réduction des jauges et l’adaptation de la programmation (changements de salles et d’horaires).

10000
spectateurs
3000
spectateurs seulements sur les concerts payants
7000
spectateurs sur les concerts gratuits
-75%
de billetterie par rapport à 2018

L’annulation de sept concerts majeurs et la réduction des jauges expliquent en partie ces chiffres, mais il semble qu’une partie du public n’a pas encore pleinement retrouvé le chemin des salles de concert…

• Le budget 2020 est légèrement inférieur dû aux annulations

815000
euros environ

En cette année exceptionnelle, le Festival tient particulièrement à remercier tous ses partenaires et mécènes qui ont maintenu leur soutien.