Programme 2024

JAZZ MODERNE & COMPOSITIONS

Quai de la Seine c’est la rencontre artistique et humaine entre cinq musiciens de la scène jazz parisienne. De la rumba aux ballades manouches, variant les plaisirs sur des rythmes binaires et ternaires, le quintet mêle jazz avec musiques latines et des Balkans, dans une palette sonore éclectique et chaloupée. Sur scène, la virtuosité et la vitalité du quintet emportent le public dans un jazz neuf qui s’écoute autant qu’il se danse !

Finies les rangées de chaises, c’est un concert sur l’herbe qui vous est proposé. Venez avec vos pliants, coussins ou plaids !
Dès 18h, buvette et petite restauration vous seront proposées, avec la complicité de la fédération des associations étudiantes.

Le Parc de la Gare d’Eau sera l’écrin idéal de ce double concert proposé dans une ambiance conviviale :

• 19h – Apéro musical Quai de la Seine
• 20h30 – Une saga symphonique

Extraits d’œuvres de Rameau, Mozart, Schubert, Beethoven, Rossini, Tchaïkovski, Wagner, Ravel, Stravinsky, Camille Pépin

Jean-François Verdier propose de (re)découvrir l’histoire de l’orchestre symphonique, avec les musiciens de l’Orchestre Victor Hugo. Depuis les racines baroques de la musique, en passant par le grand maître classique Mozart, on découvre comment l’orchestre s’agrandit. Puis avec le romantisme, le son symphonique s’enrichit de nouvelles couleurs, des cuivres aux percussions, jusqu’aux harmonies et hardiesses de la musique du XXe siècle. Suivez cette saga symphonique sous la houlette de la journaliste et animatrice Sabine Quindou.

Finies les rangées de chaises, c’est un concert sur l’herbe qui vous est proposé. Venez avec vos pliants, coussins ou plaids !
Dès 18h, buvette et petite restauration vous seront proposées, avec la complicité de la fédération des associations étudiantes.

Le Parc de la Gare d’Eau sera l’écrin idéal de ce double concert proposé dans une ambiance conviviale :

• 19h – Apéro musical Quai de la Seine
• 20h30 – Une saga symphonique

Louise Marcillat, clarinettes
Tom Caudelle, saxhorn
Nicolas Arsenijevic, saxophones
Antonin Pommel, saxophones
Paul Lamarque, saxophones
Cécilia Lemaitre Sgard, clarinettes

Antonín Dvořák
Sérénade pour vents op.44, 1er mouvement (arr. Tom Caudelle)

Domenico Scarlatti
Stabat Mater (arr. Tom Caudelle)

Éric Goubert
Tempus Edax Rerum (commande de Saxback)

Jean-Sébastien Bach
Fantaisie et Fugue BWV 542 (arr. Gabriel Philippot)

Tatiana Probst
Pièce en création mondiale, co-commande du Festival et de l’ensemble

Forts de l’héritage du génial inventeur Adolphe Sax (père de la clarinette basse, de la famille des saxophones et des saxhorns), les six musiciens du Saxback Ensemble, issus des Conservatoires de Paris, Lyon et Amsterdam, développent l’identité artistique de la formation autour de transcriptions et de créations sur-mesure, en collaborant avec de talentueux arrangeurs et compositeurs. Dans l’écrin Renaissance de la Cour du musée du Temps, ils nous proposent deux programmes mêlant des interprétations de grandes pages du répertoire et de pièces originales dont une création (co-commande du Festival et du Saxback) composée par Tatiana Probst.

Louise Marcillat, clarinettes
Tom Caudelle, saxhorn
Nicolas Arsenijevic, saxophones
Antonin Pommel, saxophones
Paul Lamarque, saxophones
Cécilia Lemaitre Sgard, clarinettes

Bryce Dessner
Aheym (arr. Tom Caudelle)

Sergueï Prokofiev
Sonate n°6 pour piano, 1er mouvement (arr. Tom Caudelle)

Jean Sibelius
Rakastava

Sergueï Prokofiev
Roméo et Juliette (arr. Gabriel Philippot)

Tatiana Probst
Pièce en création mondiale, co-commande du Festival et de l’ensemble

Forts de l’héritage du génial inventeur Adolphe Sax (père de la clarinette basse, de la famille des saxophones et des saxhorns), les six musiciens du Saxback Ensemble, issus des Conservatoires de Paris, Lyon et Amsterdam, développent l’identité artistique de la formation autour de transcriptions et de créations sur-mesure, en collaborant avec de talentueux arrangeurs et compositeurs. Dans l’écrin Renaissance de la Cour du musée du Temps, ils nous proposent deux programmes mêlant des interprétations de grandes pages du répertoire et de pièces originales dont une création (co-commande du Festival et du Saxback) composée par Tatiana Probst.

Elsa Barraine
Symphonie n°2

Johannes Brahms
Concerto pour violon et orchestre op.77

Claude Debussy
Images, pour orchestre

Sous la baguette de son directeur musical Cristian Măcelaru, le prestigieux « National » porte haut les couleurs du répertoire symphonique. Ce concert évènement débute par la redécouverte d’une grande personnalité musicale française du XXe siècle, Elsa Barraine, avec sa 2e symphonique, inventive, rythmique et expressive. L’illustre violoniste allemande Julia Fischer interprète ensuite un des fleurons du répertoire du concerto, caractérisé par une puissance symphonique, un lyrisme et une virtuosité époustouflante. Enfin, Images, l’une des dernières œuvres de Debussy, grande pièce en trois parties, résolument impressionniste, évoque le folklore imaginaire de trois pays, dont l’Espagne dans le célèbre Ibéria.

CLÉS D’ÉCOUTE

Le concert sera précédé d’un moment d’échanges et de préparation au concert : « Clés d’écoute » avec le journaliste et musicologue Max Dozolme.

Samedi 14 septembre | 18h 
Kursaal, salle Proudhon

MUSIQUE POPULAIRE GRECQUE

Musique des rebelles et des exilés, qualifié de blues grec, le rebétiko naît dans les tavernes du Pirée à Athènes. Enraciné dans les bas-fonds du port, avec ses codes et sa langue argotique, le rebétiko devient le chant dansé des déracinés et des marginaux, une musique chaleureuse, apaisante, amicale et intimiste. Retour sur son âge d’or avec ces chansons iconiques interprétées fidèlement par le groupe Pnevmatiko qui propose une instrumentation riche mêlant le bouzouki, la guitare, le oud, l’accordéon, le baglamas, des polyphonies vocales ainsi que des percussions.

DÉGUSTATION SPÉCIALITÉS GRECQUES

Le concert sera précédé d’une dégustation de spécialités grecques :

Samedi 14 septembre | 19 h 30
Kursaal, bar

Tarif : 10 €

Anton Bruckner
Quatuor à cordes WAB 111

Alexandros Markeas
Die neuen Ruinen von Athen

Ludwig van Beethoven
Quatuor à cordes n°16 op.135

Fondé en 1996 par des lauréats du Conservatoire National Supérieur de Paris, le Quatuor Diotima est aujourd’hui l’une des formations les plus demandées au monde et le partenaire privilégié de nombreux compositeurs majeurs tel que Alexandros Markeas. Son quatuor, en référence aux « Ruines d’Athènes » de Beethoven, commence par des « poussières musicales » passées d’un musicien à l’autre et continue avec des techniques innovatrices utilisant des sifflets et des plectres. Les Diotima s’emparent aussi des compositeurs classiques qui les inspirent, tels Bruckner avec ce quatuor de jeunesse et Beethoven, dont le 16e quatuor fait partie des œuvres qui ont révolutionné la musique de chambre et transcendé les styles de son époque.

Piotr Tchaïkovski
Variations sur un thème rococo, pour violoncelle et orchestre op.33

Johannes Brahms
Sérénade n°2 op.16

Richard Strauss
Le Bourgeois Gentilhomme, suite d’orchestre

Premier prix triomphal du Concours Reine Élisabeth en 2017, le jeune violoncelliste Victor Julien-Laferrière fonde et dirige l’Orchestre Consuelo en 2021. L’ensemble aborde avec passion le répertoire symphonique par le prisme de la musique de chambre. Au programme de ce concert dans la magnifique salle Ledoux, les célèbres variations de Tchaïkovski, alternant virtuosité, méditation et élégie, puis la seconde sérénade de Brahms qui préfigure avec délicatesse les grands opus symphoniques du maître viennois. Enfin, la suite du Bourgeois Gentilhomme de Strauss, joyau absolu de la musique de scène, combine le romantisme du compositeur avec son amour de la musique baroque de Lully.

Camille Pépin
Vajrayana

Richard Strauss
Quatre derniers Lieder op.150

Piotr Tchaïkovski
Symphonie n°6 «Pathétique » op.74

Le Philharmonique de Stuttgart, emmené par le chef Andrey Boreyko, fait partie des grands orchestres du sud de l’Allemagne. Ce concert s’ouvre avec Vajrayana, pièce de Camille Pépin, qui fait référence à la religion tibétaine et aux énergies cosmiques. La soprano suisse Gabriela Scherer interprète ensuite un sommet de la musique, chant du cygne d’un Richard Strauss qui permet à l’art du lied romantique de s’éteindre avec profondeur dans un magnifique crépuscule rougeoyant. La 6e de Tchaïkovski, chef d’œuvre absolument bouleversant, sorte de synthèse autobiographique, des plus beaux jours du compositeur jusqu’aux moments de sombre désespoir, clôture ce concert.

Marcjean, composition, saxophone, clavier & voix
Grégoire Georgiou, basse
Guigui Bwanga, batterie

Camille Coullet, Noé Gubitsch, violons
Ulysse Junek, alto
Pierre Schaaf, violoncelle

JAZZ / HIP-HOP

Après avoir croisé les cordes et les peaux à l’Opéra de Lyon en septembre 2023, avec en guest le guitariste franco-argentin Tomás Gubitsch, Diga Society invite le Quatuor à cordes Momentum, issu du CNSM de Lyon, dans son tourbillon jazz / hip-hop. Le septet sera reformé et proposera de nouveaux arrangements de standards de Charlie Mingus et de morceaux originaux composés par Marcjean des Diga.

Œuvres de Alonso Lobo, William Croft / Henry Purcell, Thomas Tallis, Antonio Lotti, Gregorio Allegri, John Tavener, Alexander Sheremetiev, Gustav Holst, Eric Whitacre, William Harris.

Décrit par la critique comme « phénoménal » et « d’une beauté époustouflante », le chœur Tenebrae, digne héritier de la grande lignée des ensembles vocaux anglais, est devenu l’un des plus reconnus au monde, réputé pour sa passion et sa précision. La Collégiale de Dole accueille la reprise du programme qui a bouleversé les festivaliers en 2023 à Besançon, un parcours d’œuvres chorales de la Renaissance à nos jours : de l’envoûtant Miserere d’Allegri, page mythique du répertoire sacré, au resplendissant I thank You God de Whitacre, en passant par les lignes contrapuntiques de la fin de la Renaissance, ou l’intimité pieuse des maîtres anglais contemporains.

Œuvres de Franz Schubert, Robert Schumann, Johannes Brahms, Gustav Mahler et répertoires traditionnels d’Europe centrale

L’inventif ensemble La Tempête part en quête de la figure romantique de l’errant, celui qui traverse les plaines, guette les clairs de lune, vit au rythme de la nature et des rencontres. L’esprit de Goethe n’est jamais loin. On croise autant des musiques traditionnelles tsiganes que les Lieder de Mahler. Les vingt-trois chanteurs-instrumentistes, emmenés par le charismatique Simon-Pierre Bestion, rendent, comme à l’accoutumée, ces traversées musicales lumineuses et claires. Avec forces cordes, clarinettes ou accordéons, ils dérivent délibérément vers les influences orientales et balkaniques, et portent avec un élan joyeux et contemplatif ces embardées sauvages d’un autre temps.

Caloé, chant
Sylvain Dubrez, contrebasse
Nicolas Grupp, batterie
Damien Groleau, piano & piano Rhodes

JAZZ

Piano, basse, batterie : le trio référence du jazz. Damien Groleau, Sylvain Dubrez et Nicolas Grupp sont trois musiciens cosmopolites qui arpentent la planète depuis longtemps. Damien Groleau commence en solo ses concerts au piano jusqu’au jour, pas si lointain, où les deux autres le rejoignent. La rythmique colle aux morceaux du pianiste. L’univers de ce dernier devient celui des autres. Leur entente s’entend. Ils jouent les classiques comme leurs propres compositions.
Caloé chante du jazz, improvise, interprète des musiques de différentes cultures et écrit musique et mots. Fervente admiratrice d’Ella Fitzgerald, elle étudie le « scat » avec précision et technique pour le maîtriser à sa manière.

Joby Talbot
Path of Miracles

Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle

Après leur retentissant succès au Festival en 2023, Tenebrae revient avec un programme d’une grande puissance artistique et émotionnelle. Path of Miracles (Le Chemin des Miracles) du compositeur anglais Joby Talbot, spécialement composée pour ce chœur en 2005, est inspirée de textes médiévaux et de poèmes chantés en différentes langues illustrant le pèlerinage de saint Jacques. Grande fresque chorale, elle entraîne l’auditeur dans un surprenant voyage musical dont l’effet immersif est renforcé par la mise en espace des chanteurs, offrant aux spectateurs une expérience de concert exceptionnelle.

MUSIQUE IRLANDAISE ET TAP DANCE

Toss’n Turn aurait pu être un simple groupe de musique irlandaise… C’était sans compter l’intense bouillonnement de ses artistes qui ont très vite projeté la formation hors des limites du traditionnellement correct. Sampleurs, harmoniseurs, violon ténor et percussions côtoient uilleann pipes (cornemuse irlandaise), cistre et bodhrán: les musiciens revisitent le répertoire et assument sans complexes leur goût du risque. Deux danseurs se libèrent des codes imposés par les concours et les grands ensembles pour faire place à la complicité et la sensualité, au fil de chorégraphies rythmées et aériennes. L’ambiance s’échauffe et le public se trouve propulsé dans un tourbillon sonore et visuel à un rythme endiablé !

Hugo Diaz, saxophone soprano
Alexandre Cahen, piano
Vladimir Torres, contrebasse
Louis Cahen, batterie

JAZZ

À la Confluence des différents courants qui ont porté son évolution artistique, Hugo Diaz dévoile un projet singulier à travers une suite de compositions originales. Celles-ci révèlent une écriture riche, des métriques surprenantes et des plages modales épurées laissant place à la recherche sonore et à l’expression des différents solistes. Soutenues par un trio en osmose, les sonorités du saxophoniste soprano sont parfois triturées par l’électronique maîtrisée. Hugo Diaz Quartet nous emmène dans un voyage au fil de l’eau, un jazz aux multiples influences empreint d’un véritable lyrisme.

Paschal de L’Estocart
Octonaires de la vanité du monde (extraits)

André Jolivet
Cinq interludes pour orgue (extraits)

Francis Poulenc
Figure humaine

Gabriel Fauré
Requiem

C’est la version d’origine du Requiem de Fauré qu’Aedes et Les Siècles s’attachent à faire revivre sur instruments d’époque, à l’occasion du centenaire de la mort du compositeur. « Un requiem doux comme moi-même, confiait Fauré, un requiem dont on a dit qu’il n’exprimait pas l’effroi de la mort mais plutôt une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur au-delà ». En regard de cette pièce sublime, l’ensemble interprète plusieurs œuvres dont celle de Paschal de L’Estocart, compositeur de la Renaissance, dont le style musical très personnel révèle de profondes résonances métaphysiques.
Le programme s’ouvrira avec l’œuvre emblématique de Francis Poulenc, Figure Humaine, chef-d’œuvre de la musique vocale, conçu dans le secret de la Résistance et créée en 1945, cette cantate a cappella s’achève dans un hymne final bouleversant, composé sur le poème Liberté, j’écris ton nom de Paul Éluard.

Ensemble Aedes, chœur

Sopranos : Agathe Boudet, Roxane Chalard, Giulia Fichu-Sampieri, Laura Holm, Clémence Olivier, Amélie Raison
Mezzos : Julia Beaumier, Geneviève Cirasse, Armelle Humbert, Dorothée Leclair
Altos : Sylvie Bedouelle, Laia Cortés Calafell, Clémence Faber, Marine Fribourg, Lauriane Le Prev, Charlotte Milbéo
Ténors : Fabrice Foison, Léo Guillou-Kérédan, Anthony Lo Papa, Gaël Martin, Nicolas Rether, Florent Thioux
Barytons : Pierre Barret-Mémy, Paul Crémazy, Mathieu Dubroca, Matthieu Le Levreur
Basses : Frédéric Bourreau, Vlad Crosman, Simon Dubois, Sorin Adrian Dumitrascu, Pascal Gourgand, Maxime Saïu

Les Siècles, orchestre

Violon solo :  François-Marie Drieux
Altos : Hélène Barre (solo) Catherine Demonchy, Satryo Aryobimo Yudomartono, Eerika Pynnönen, Marine Gandon, Alexandra Kondo, Nicolas Louedec
Violoncelles :  Lucile Perrin (solo), Josquin Buvat, Pierre Charles, Thibaut Reznicek, Angèle Decreux
Contrebasses :  Cécile Grondard, Lilas Réglat
Cors :  Pierre Rougerie, Emmanuel Beneche
Trompettes :  Fabien Norbert, Rodolph Puechbroussous
Trombones :  Damien Prado, Cyril Lelimousin, Clément Théophile Radix
Timbales : Eriko Minami
Harpe : Mélanie Dutreil
Orgue : Durant Christophe

Louise Knobil, contrebasse & chant
Vincent Andreae, batterie
Chloé Marsigny, clarinette basse & effets

CHANSON, JAZZ PAILLETÉ ET POST-BOP

Knobil est un trio de chanson, post-bop et jazz pailleté créé par la contrebassiste, chanteuse et compositrice lausannoise Louise Knobil. Influencée par Esperanza Spalding, Charles Mingus ou encore Boris Vian, elle utilise sa contrebasse et sa voix pour vous partager son journal intime musical, entre polyamour, manque de sommeil et recette de pesto. L’artiste interprète ses compositions accompagnée de ses knodisciples : Chloé Marsigny (clarinette basse et effets) et Vincent Andreae (batterie).

Christian Wirth, saxophone soprano
Sylvain Malézieux, saxophone alto
Fabrizio Mancuso, saxophone ténor
Gilles Tressos, saxophone baryton

Œuvres de Steve Reich, Guillermo Lago, György Ligeti, Alexandros Markeas, Astor Piazzolla (transcriptions et œuvres originales pour saxophones et piano, improvisations au piano)

Habanera, quatuor de saxophones constitué de solistes renommés, dialogue avec le pianiste et compositeur Alexandros Markeas, entre musiques savantes et populaires, compositions et improvisations, en forme d’arrêt sur image dans l’histoire de la collaboration entre ces cinq musiciens qui partagent une recherche musicale depuis trente ans. Donnant la part belle aux compositeurs tels que Steve Reich, György Ligeti ou Astor Piazzolla, ce concert est profondément marqué par l’identité des Amériques du Nord et du Sud, avec une incursion dans les musiques populaires de l’Est de l’Europe, creusets d’un melting pot qui nourrit les musiques savantes de ses influences populaires et urbaines.

Christian Wirth, saxophone soprano
Sylvain Malézieux, saxophone alto
Fabrizio Mancuso, saxophone ténor
Gilles Tressos, saxophone baryton

Œuvres de Steve Reich, Alexandros Markeas, Astor Piazzolla, Pedro Iturralde

CONCERT COMMENTÉ SPÉCIAL FAMILLE, À PARTIR DE 6 ANS

Découvrez la famille des saxophones inventés par le génial Adolphe Sax vers 1840, du grand baryton jusqu’au petit soprano, formant pour ce concert un quatuor original et cuivré, en dialogue avec notre « compositeur-pianiste-improvisateur » Alexandros Markeas. Il sera aussi présentateur de ce moment musical pour tous les publics et les enfants à partir de 6 ans. Cette rencontre entre piano et saxos vous emmènera vers des sonorités étonnantes et inventives avec la musique américaine de Steve Reich et les créations d’Alexandros Markeas, puis dans les tonalités dansantes et colorées des tangos d’Astor Piazzolla.

Yannick Alcocer, guitare
Jean Lardanchet, violon
Laurent Vincenza, guitare
Sylvain Pourrat, contrebasse

GIPSY JAZZ QUARTET

Après 600 concerts à travers l’Europe et 5 albums enregistrés, Minor Sing s’est forgé une solide réputation dans le milieu du jazz manouche. Yannick Alcocer, Jean Lardanchet, Sylvain Pourrat et Laurent Vincenza s’accordent avec minutie et sensibilité. Django Reinhardt et Stéphane Grappelli veillent sur eux, mais leurs interprétations et compositions regardent vers l’avant, avec un modernisme teinté parfois de pop ou de rock. L’humour est leur marque de fabrique et n’enlève rien à leur finesse de grands musiciens. Leur nouvel album « Djangolympics » met en exergue la devise olympique : Citius, Altius, Fortius (plus vite, plus haut, plus fort), nous livrant un swing musclé et poétique, aux arrangements survitaminés mais garantis sans dopage !

Alexandros Markeas
Sea is History

William Walton
Concerto pour violoncelle et orchestre

Dmitri Chostakovitch
Symphonie n°10 op.93

Trois oeuvres fortes composent cette soirée symphonique servie par un des meilleurs orchestres français, sous la baguette du chef allemand Adrian Prabava (finaliste du 49e Concours de jeunes chefs d’orchestre de Besançon – 2005). C’est aussi le dernier concert de la résidence d’Alexandros Markeas : Sea is History, réflexion sonore sur la traite négrière, passe de la sérénité à la violence de la vie sur les bateaux pour terminer dans l’absolue et muette douleur. Le violoncelliste Xavier Phillips nous propose ensuite un concerto rare et superbe de l’anglais Walton. Enfin, la Symphonie n° 10 de Chostakovitch, monument de l’histoire de la musique, gigantesque réflexion sur les relations entre l’artiste et le pouvoir, est propulsée par une puissante énergie, cheminant de l’ombre vers un lumineux final.

POLYPHONIES ET POLYRYTHMIES MÉDITERRANÉENNES

Trois voix de femmes jouent sur scène une partition multiple: tantôt délicates et touchantes, elles peuvent également nous emporter jusqu’à la transe. Les percussions, ajoutées à ces polyphonies et polyrythmies, apportent une énergie hypnotique puissante qui invite à la danse avant de revenir au minimalisme et à la pureté d’un chant ancestral. Puisant dans le répertoire populaire des Pyrénées et plus particulièrement du Béarn, Aàgut nous amène jusqu’à la Galice, suivant la crête entre France et Espagne. Les arrangements et créations de Caroline Sasal apportent un versant contemporain qui vient pimenter ce répertoire d’une énergie vibrante.

Ludwig van Beethoven
Trio n°4 op.11 « Gassenhauer »

Louise Farrenc
Trio n° 3 op.44 (extrait)

Johannes Brahms
Trio pour clarinette, violoncelle et piano op.114

Les festivaliers connaissent Jean-François Verdier à la baguette, mais plus rarement comme clarinettiste. C’est donc un privilège de l’accueillir dans la superbe Salle du Parlement, rejoint par la pianiste Natacha Kudritskaya qui avait enchanté les bisontins l’an dernier avec l’Orchestre Victor Hugo et la violoncelliste Tatjana Uhde, soliste à l’Orchestre de l’Opéra de Paris. Programme 100 % romantique, avec les deux trios incontournables des maîtres Beethoven et Brahms et le 2e mouvement très touchant de l’opus 44 de Louise Farrenc, compositrice que l’on redécouvre enfin.

Gustav Mahler
Cinq Rückert-Lieder

Anton Bruckner
Symphonie n°3 WAB 103

Après une 7e de Bruckner qui a marqué le Festival en 2022, Anima Eterna et Pablo Heras-Casado reviennent pour clôturer en apothéose ce 77e Festival. Mahler d’abord, avec cinq poèmes de Rückert qu’il met en musique, réalisant un des plus beaux cycles de lieder qui procure à l’auditeur une plénitude, un apaisement intérieur que peu d’œuvres dispensent. Puis la 3e symphonie qui ouvre la séquence des chefs-d’œuvre de Bruckner, dans laquelle sa créativité rencontre la capacité monumentale de la construction symphonique. Avant plusieurs révisions, la première version de 1873 est celle de l’audace et de la joie de l’expérimentation, incluant des citations de Richard Wagner à qui l’œuvre est dédiée.