La fête des musiques

Un festival, c’est d’abord une fête ! Pendant dix jours, de nombreux évènements musicaux vous sont proposés, du quatuor au symphonique, en passant par musique vocale, création, jazz et musiques du monde.
Les grands orchestres sont bien sûr au cœur de la programmation, avec l’Orchestre National de France, Anima Eterna Brugge, le Philharmonique de Stuttgart, Les Siècles, l’Orchestre national de Metz Grand Est et le jeune ensemble Consuelo.
Côté voix, on retrouvera les ensembles vocaux Aedes, Tenebrae et La Tempête. Le Festival sera également présent en région, à Dole, Vesoul et Arc-et-Senans.
Quelques fils rouges de cette 77e édition : les anniversaires de Gabriel Fauré et Anton Bruckner, un zoom sur le saxophone (ensembles Saxback et Habanera), la dernière année de la résidence d’Alexandros Markeas (trois concerts) et enfin un nouveau concept pour la grande soirée d’ouverture : dans l’écrin de verdure de la Gare d’Eau, du jazz swing avec le groupe « Quai de la Seine » puis une saga symphonique avec l’Orchestre Victor Hugo.
Le Festival maintient ainsi ses lignes de forces tout en se réinventant, dans une volonté constante de toucher tous les publics, avec des concerts gratuits, une offre jeune public et pour les scolaires, des tarifs et réductions variés et une billetterie ouverte dès le 21 juin dans les nouveaux bureaux de l’équipe qui a préparé pour vous cette fête des musiques.
Jean-Michel Mathé, Directeur
Myriam Grandmottet, Présidente
et l’équipe du Festival
Premier bilan
Bilan artistique
Pas une fausse note dans la programmation, avec un niveau artistique exceptionnel.
Les grandes formations symphoniques ont encore une fois ponctué le festival de concerts enthousiasmants : l’Orchestre national de France impérial avec en soliste la star du violon Julia Fischer, le Philharmonique de Stuttgart vibrant d’émotion notamment dans la 6e de Tchaïkovski, l’intensité incroyable de l’Orchestre national Metz Grand Est dans Chostakovitch, une clôture magistrale avec Anima Eterna dans Bruckner, sans oublier la saga symphonique de l’Orchestre Victor Hugo en ouverture, et le jeune ensemble Consuelo époustouflant dans Strauss à la Saline royale.
Les concerts vocaux ont rencontré un vif succès, notamment à la cathédrale Saint Jean de Besançon et à la collégiale Notre Dame de Dole (Ensemble Tenebrae), au Kursaal (Ensemble Aedes avec le Requiem de Fauré) et à Vesoul avec la Compagnie La Tempête. Les deux concerts de musique de chambre (trio et quatuor) à la salle du Parlement ont également conquis le public.
Même accueil enthousiaste du public pour les onze concerts de musiques du monde, les concerts de l’ensemble Saxback et les apéro-jazz sur la place Granvelle et au Petit Kursaal, malgré le déplacement de trois concerts à cause de la météo, décidément capricieuse cette année.
C’était aussi la fin de la résidence du compositeur Alexandros Markeas, avec son 3e quatuor à cordes, une grande pièce symphonique, ainsi qu’un concert original et exaltant avec le Quatuor Habanera. Il a passé le relais à Régis Campo pour la résidence 2024/2026.
Le Festival a pu une fois de plus compter sur les artistes accueillis, au nombre de 600, sur son équipe d’organisation (15 salariés et 35 bénévoles), ainsi que sur l’ensemble de ses partenaires publics et privés. Tous ont contribué à la pleine réussite de cette 77e édition.

Orchestre National de France – Julia Fischer – Cristian Măcelaru © Yves Petit
Quelques chiffres
• La fréquentation est légère diminution par rapport à 2022
• En 2024, le budget du Festival dépasse les
Des températures peu clémentes ont contraint le Festival à replier la grande soirée d’ouverture en intérieur. Les concerts ont ainsi été donnés au Petit et au Grand Kursaal passant d’une capacité d’accueil de 4 000 à 1 100 spectateurs, laissant des centaines de personnes à la porte des salles et impactant le bilan de fréquentation global du Festival (-18 % par rapport à 2022, année de référence sans Concours).