Après deux années si particulières pour le monde et pour tout l’écosystème de la musique, le Festival de Besançon retrouve ses couleurs habituelles, à la fois fidèle à ses origines et cherchant toujours à se réinventer.

Comme depuis 1948, grands chefs, solistes et ensembles renommés sont invités à Besançon et en région. Plus encore qu’à ses débuts, des orchestres européens seront présents, venant cette année de Suisse, Allemagne, Belgique et République tchèque. Les incursions dans la musique baroque et vocale seront particulièrement marquantes, tandis que la musique d’aujourd’hui trouvera un nouvel écho avec l’univers d’Alexandros Markeas, compositeur en résidence. Absentes pendant les premières décennies, musiques du monde et jazz conservent leur place gagnée depuis déjà une vingtaine d’années. Signe de sa volonté d’ouverture, le Festival commencera par 24 heures de concerts gratuits !

Dans un monde encore sous tensions, la musique n’est pas seulement une échappatoire ou un refuge pour chacun, mais elle nous rassemble par les concerts, réunissant artistes, créateurs et public.
Association et équipe du Festival, c’est notre mission, notre passion, notre idéal que de créer ces moments où l’humanité est la plus belle, comme l’ont fait tous ceux qui, depuis les fondateurs du Festival, ont contribué à son fonctionnement et son développement.

Jean-Michel Mathé, Directeur
Myriam Grandmottet, Présidente
et l’équipe du Festival

Pour accompagner la communication, notre trio de graphistes a conçu un label « 75e édition ».
Il reprend les éléments de notre logo (demi-cercle, trois épaisseurs de trait) et la couleur phare de cette année.

Brochure de la 75e édition
Supplément numérique de l'Est Republicain
Bilan général 2022
Dossier de presse 2022
La médiathèque de l'édition 2022

Premier bilan

Bilan artistique

Marquée par des retrouvailles de dimension internationale, notre édition anniversaire s’est achevée dimanche 18 septembre 2022, après 33 concerts et plus de 700 artistes accueillis.

Nous avons renoué cette année avec l’invitation de grandes formations symphoniques internationales (peu présentes les deux dernières années) mais aussi avec la venue d’ensembles vocaux et d’artistes prestigieux, autour d’une programmation ambitieuse qui a enthousiasmé le public.
Parmi les temps forts, notons la Compagnie La Tempête et l’Orchestre de la Radio de Francfort, mais aussi le concert d’Anima Eterna Brugge avec la 7e symphonie de Bruckner, l’Orchestre Français des Jeunes en ouverture (qui a tenu à jouer malgré une météo peu clémente), ou encore la venue du Collegium 1704, l’un des plus brillants ensembles baroques de Prague.
Côté musiques métissées, les quatre concerts ont tenu leurs promesses, avec un coup de cœur pour Éléonore qui a fait danser le public sur ses mélodies kurdes et anatoliennes.

Plusieurs concerts ont affiché complet :

  • la Compagnie La Tempête, qui a une nouvelle fois confirmé sa place dans le cœur des festivaliers ;
  • Shéhérazade avec l’Orchestre de la Radio de Francfort et Anna Vinnitskaya au piano, véritable temps fort de cette édition ;
  • le Quatuor Béla, dont l’audace a porté haut les couleurs, entre autres noms, d’Alexandros Markeas, compositeur en résidence du Festival ;
  • l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté qui a clos ce 75e Festival par un voyage sur les Chemins de Bohême.

Les apéro-jazz de Granvelle ont quant à eux enregistré une fréquentation un peu plus faible que les années précédentes, en raison notamment d’une météo instable.

Orchestre de la Radio de Francfort © Yves Petit

Quelques chiffres

• Légère baisse de fréquentation : – 12% environ par rapport à 2018, année de référence pré-Covid et sans Concours de chefs d’orchestre

15000
spectateurs
7900
spectateurs sur les concerts payants
7000
spectateurs sur les concerts gratuits

• Le budget 2022 est sensiblement égal à 2018, année de référence pré-Codiv et sans Concours

1,1
million d’euros (chiffre provisoire)

• Après deux années marquées par la crise sanitaire et un changement de pratique des festivaliers constaté dans de nombreux événements, nous avions avait anticipé la légère baisse de fréquentation en engageant des fonds propres pour cette année de reprise.