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La 58ᵉ édition du Concours international de jeunes chefs d’orchestre de Besançon se tiendra en 2023 !
Il est ouvert à tou(te)s les candidat(e)s de moins de 35 ans.

Les présélections se dérouleront au printemps 2023, avant les épreuves finales de septembre à l’occasion de la 76ᵉ édition du Festival de musique.

Étapes du 58ᵉ Concours

Inscriptions – Janvier 2023

Du mercredi 18 janvier 2023, midi
au mardi 31 janvier 2023, midi

Heure de Paris. Inscriptions dans la limite des places disponibles dans chaque ville.

Inscriptions closes, toutes les villes sont complètes.

Règlement du Concours 2023
Poster dépliant

Présélections – 14 avril au 3 mai 2023

Chaque candidat inscrit est appelé à diriger des œuvres symphoniques jouées par deux pianistes à deux pianos, devant deux membres du jury.
À l’issue des présélections, 20 candidat(e)s seront sélectionné(e)s pour les épreuves finales avec orchestre.

Pianistes

  • David Berdery
  • Paul Montag

Membres du jury en charge des épreuves de présélection

  • Yulia Kopylova, violon supersolo associée
  • Jacques Mercier, chef d’orchestre

Programme

  • Sergueï Rachmaninov
    Danses symphoniques, op.45
  • Ludwig van Beethoven
    Symphonie n°2 en ré majeur, op.36

Présélections 2021 © Yves Petit

Allemagne, Berlin

14, 15, 16 avril 2023
Hochschule für Musik Hanns Eisler
(max. 67 candidat.es)

France, Paris

18, 19 & 20 avril 2023
École Normale de musique Alfred Cortot
(max. 72 candidat.es)

Japon, Tokyo

23 & 24 avril 2023
Sumida Triphony Hall
(max. 40 candidat.es)

France, Besançon

27 & 28 avril 2023
Espace Grammont (Centre diocésain)
(max. 57 candidat.es)

Canada, Montréal

2 & 3 mai 2023
Conservatoire de musique
(max. 39 candidat.es)

Épreuves finales – 17 au 23 septembre 2023

Les épreuves finales se dérouleront du 17 au 23 septembre 2023 à Besançon, pendant la 76ᵉ édition du Festival international de musique de Besançon Franche-Comté.

  • Toutes les épreuves avec orchestre sont publiques (sauf la répétition de la Finale).
  • Toutes les œuvres sont imposées.
  • Les candidats sont appelés soit à diriger tout ou partie des pièces musicales, soit à faire travailler les artistes sous leur direction musicale, selon leur désir d’interprétation ou la demande du jury.
  • Tous les candidat(e)s participent aux deux premiers tours.

Le choix des œuvres ainsi que les artistes participants sont en cours d’élaboration.

Concours 2021 © Yves Petit

Réunion d'accueil et d'information

Dimanche 17 septembre - din d'après-midi
(présence des candidats obligatoire)

1er tour symphonique

Lundi 18 septembre
(14h30 ou 20h)

2e tour symphonique

Mardi 19 septembre
(14h30 ou 20h)

Demi-finale opéra

Mercredi 20 septembre - 14h30
(max 8 candidats)

Demi-finale concerto

Mercredi 20 septembre - 20h
(max 8 candidats)

Répétition générale de la Finale

Vendredi 22 septembre
(max 3 candidats)

Finale symphonique & création mondiale

Samedi 23 septembre - 16h
(max 3 candidats)

Jury 2023

Yutaka Sado

Président du jury, chef d'orchestre

Né à Kyoto, Yutaka Sado est Directeur Musical de l’orchestre du Tonkünstler en Autriche, Directeur Artistique du Hyogo Performing Arts Center et de son orchestre à Nishinomiya et Chef Principal du Siena Wind Orchestra à Tokyo.
Par ailleurs, Yutaka Sado est le Conseiller Artistique du New Japan Philharmonic avant de devenir leur Directeur Musical à partir de la saison 2023/2024. L’orchestre, basé à Tokyo, a été fondé en 1972 par Seiji Ozawa.
Yutaka Sado a étudié avec Leonard Bernstein et Seiji Ozawa.
En 1989, il remporte le 39e Concours international de jeunes chefs d’orchestre de Besançon et, en 1995, le Grand Prix de la Leonard Bernstein Jerusalem International Music Competition.
La collaboration de Yutaka Sado avec Leonard Bernstein se poursuit quand il est nommé Chef d’orchestre en résidence au Pacific Music Festival, inauguré par Bernstein à Sapporo en 1990.
En-dehors du Japon, la carrière de Yutaka Sado a commencé en France ; il devient le chef principal de l’orchestre Lamoureux à Paris, de 1993 à 2010. Il est l’invité de formations internationales prestigieuses : Berliner Philharmoniker, DSO Berlin, Orchestre du Konzerthaus à Berlin, Orchestre de l’opéra d’état de Bavière, Mahler Chamber Orchestra, Orchestre du Gewandhaus à Leipzig, Staatskapelle de Dresde, Orchestre de la Tonhalle de Zurich, Orchestre de la Suisse-Romande, London Symphony Orchestra, Orchestre de Paris, Orchestre National de France, Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, RAI de Turin, National Symphony Orchestra à Washington DC.
La carrière et les projets de Yutaka Sado, d’une grande richesse et diversité, ont fait l’objet d’une cinquantaine d’enregistrements audio et vidéo.
Avec le label du Tonkünstler, il a réalisé une quinzaine de disques, enregistrés en studio ou en live du Musikverein à Vienne, incluant « Une vie de héros » et la suite du « Chevalier à la Rose » de Richard Strauss, les Quatrième, Huitième et Neuvième symphonies de Bruckner, « La Création » de Haydn et des œuvres de Leonard Bernstein.

© Peter Rigaud / Shotview Artists

Hans Graf

Chef d’orchestre

Connu pour son large répertoire et sa programmation créative, Hans Graf est l'un des musiciens les plus respectés d'aujourd'hui. Né près de Linz en 1949, il a étudié la direction d'orchestre avec Franco Ferrara à Sienne, Sergiu Celibidache à Bologne et Arvid Jansons à Saint-Pétersbourg. Il est professeur émérite de direction d'orchestre à l'Universität Mozarteum de Salzbourg. Il a été nommé chef principal de l'Orchestre symphonique de Singapour été à partir de la saison 2020/2021, puis directeur musical à partir de la saison 2022/2023.
Hans Graf a été directeur musical de l'Orchestre symphonique de Houston, de l'Orchestre philharmonique de Calgary, de l'Orchestre national Bordeaux Aquitaine, de l'Orchestre national du Pays basque et de l'Orchestre du Mozarteum de Salzbourg. Il s'est produit régulièrement avec des grands orchestres d'Amérique du Nord, notamment les orchestres de Boston, Cleveland, New York, Philadelphie, Los Angeles, San Francisco, Montréal, Toronto, Detroit, St Louis, Minnesota, Atlanta.
En Europe, il a dirigé l'Orchestre philharmonique de Vienne, l'Orchestre symphonique de Vienne, le Gewandhaus de Leipzig, le DSO Berlin, le Royal Concertgebouw de Rotterdam, les orchestres de Dresde, d'Oslo, de Stockholm, l'Orchestre philharmonique de Londres, l'Orchestre symphonique de Londres, le Royal Philharmonic et le Hallé, l'Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg et l'Orchestre national russe, les orchestres symphoniques de la radio bavaroise, danoise et néerlandaise, l'Orchestre du festival de Budapest et bien d'autres encore. Il est régulièrement invité par les orchestres de Sydney, Melbourne, Auckland, Séoul et Hong Kong.
Chef d'orchestre assidu au Festival de Salzbourg depuis 1983, Hans Graf a également participé aux festivals européens de Maggio Musicale, Bregenz, Aix-en-Provence et, aux États-Unis, aux festivals de Tanglewood, Blossom, Aspen, Grant Park et Bravo ! Vail Music Festivals.
Il a dirigé de nombreuses représentations à l'Opéra d'État de Vienne et dans les opéras de Munich, Berlin, Paris et Rome, entre autres. Parmi les productions récentes, citons Parsifal de Wagner à Zurich et Boris Godunov de Moussorgski à Strasbourg. En 2014, il a reçu le Österreichischer Musiktheaterpreis pour Die Feuersnot de Richard Strauss au Volksoper de Vienne, où il est retourné en 2021 pour diriger Rosenkavalier.
La vaste discographie de Hans Graf se retrouve sous les étiquettes EMI, Orfeo, CBC, Erato, Capriccio et JVC et comprend toutes les symphonies de Mozart et de Schubert, l'intégrale des œuvres orchestrales d'Henri Dutilleux (enregistrée sous la supervision du compositeur) et le premier enregistrement mondial de Es war einmal de Zemlinsky. Sa production semi-scénique de Wozzeck de Berg avec le Houston Symphony a remporté les prix GRAMMY et ECHO Klassik du meilleur enregistrement d'opéra.
Pour ses services rendus à la musique, Hans Graf a été nommé Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur par le gouvernement français et a reçu la Grande Décoration d'Honneur en Or de la République d'Autriche.

© DR

Juliette Kang

Violon supersolo

Nommée premier violon solo associé du Philadelphia Orchestra en 2005, la violoniste canadienne Juliette Kang mène une carrière active et variée. Auparavant assistante du premier violon de l'Orchestre symphonique de Boston et membre de l'Orchestre du Metropolitan Opera, Juliette Kang a joué comme soliste avec l'Orchestre symphonique de San Francisco, l'Orchestre national de France, l'Orchestre symphonique de Baltimore, le Boston Pops, l'Orchestre symphonique d'Omaha, l'Orchestre symphonique de Syracuse et tous les grands orchestres du Canada. Sur le plan international, elle s'est produite avec l'Orchestre philharmonique tchèque, l'Orchestre de chambre de Vienne, l'Orchestre symphonique de Singapour, l'Orchestre philharmonique de Hong Kong et l'Orchestre symphonique KBS de Séoul. Elle a donné des récitals à Philadelphie, Paris, Tokyo et Boston. En 1994, elle a remporté la médaille d'or du Concours international de violon d'Indianapolis et a été présentée au Carnegie Hall de New York dans un récital qui a été enregistré en direct et publié sur CD. Elle a également enregistré les concertos pour violon de Schumann et de Wieniawski avec le Vancouver Symphony pour les disques de la CBC.
En 2012, Juliette Kang a de nouveau été une soliste vedette au Carnegie Hall à l'occasion de la visite de l'orchestre de sa ville natale, l'Edmonton Symphony, et cette saison-là, elle a fait ses débuts dans un concerto de l'Orchestre de Philadelphie avec le chef invité Gianandrea Noseda. Elle se produit régulièrement en soliste avec les Fabulous Philadelphians, dans des concertos de Barber, Bruch, Prokofiev, Stravinsky, Tchaikovsky, etc.
Juliette Kang se consacre à la musique de chambre depuis ses études au Curtis Institute of Music. Elle a participé à des festivals tels que Bravo ! Vail, Bridgehampton (Long Island, NY), Kingston (RI), Marlboro, Moab (UT), Skaneateles (NY) et Spoleto USA. À New York, elle s'est produite avec la Chamber Music Society of Lincoln Center, au Mostly Mozart Festival avec son mari, le violoncelliste Thomas Kraines, et au Bard Music Festival.
Après avoir obtenu un baccalauréat en musique à l'âge de 15 ans à l'école Curtis, où elle a étudié avec Jascha Brodsky, Juliette Kang a obtenu une maîtrise en musique à l'école Juilliard, sous la tutelle de Dorothy Delay et de Robert Mann. Elle a remporté les auditions des jeunes artistes de concert de 1989 et a ensuite reçu le premier prix du concours de violon Menuhin de Paris en 1992.

© DR

Yulia Kopylova

Violon supersolo associée

Également jurée pour les présélections
--
Née à Novossibirsk (Russie), Yulia Kopylova a commencé son éducation musicale dans sa ville natale à l'école de musique spéciale de Novossibirsk avec le professeur Alexey Gvozdev. À l'âge de 19 ans, elle a déménagé en Allemagne, où elle a terminé ses études de licence à Hanovre avec le professeur Krzysztof Wegrzyn et sa maîtrise à l'Académie de musique Hanns Eisler à Berlin avec le professeur Ulf Wallin. Pendant cette période, Yulia Kopylova a assisté à de nombreuses classes de maître avec des noms comme Zakhar Bron, Oleg Krysa, Itzaak Rashkovsky, Kolja Blacher, Shlomo Mintz et Natalia Gutman.
De 2013 à 2015, Yulia Kopylova a été nommée premier violon solo de l'Orchestre des jeunes Gustav Mahler, où elle a collaboré avec des chefs tels que Herbert Blomstedt, Christoph Eschenbach, Philippe Jordan, Jonathan Nott et s'est produite dans des salles comme le Musikverein de Vienne, le Royal Albert Hall de Londres (BBC proms), le Théâtre des Champs-Elysées, le Concertgebouw d'Amsterdam et le Festival de Salzbourg. En 2015, elle a obtenu une bourse pour intégrer l'Académie de l'Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise à Munich et y a joué pendant plusieurs années dans la section des premiers violons après. Pendant cette période, elle a également été engagée comme premier violon solo dans l'Orquesta Sinfónica del Principado de Asturias et l'Orchestra del Teatro Massimo de Palerme. Depuis 2019, Yulia occupe un poste de second violon solo au Sinfonieorchester Basel et joue en tant que violon solo invité dans des orchestres tels que l'Orchestre de la Suisse Romande, le Luzerner Sinfonieorchester, la Camerata Salzburg et l'Orchestra della Svizzera italiana. Yulia joue un violon français moderne de Patrick Robin.

© Pia Clodi

Alexandros Markeas

Compositeur

Né en 1965 à Athènes, Alexandros Markeas étudie le piano et l’écriture musicale au Conservatoire National de Grèce, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP), où il enseigne l’improvisation depuis 2003.
Son travail est marqué par sa volonté de décoder et de modifier les mécanismes de la perception musicale. Il s’inspire souvent des musiques préexistantes pour réinterpréter et déconstruire leurs repères esthétiques en créant des formes qui alternent librement entre références et abstraction sonore pure. Les musiques traditionnelles méditerranéennes, le répertoire de la renaissance, le rock et le jazz sont pour lui une source d’inspiration essentielle.
Il s’inspire également de différents domaines d’expression artistique, tels que l’architecture, le théâtre et les arts plastiques (installations, événements, vidéo, web) pour chercher des alternatives au concert traditionnel et créer des situations d’écoute musicale particulières. Ses pièces sont marquées par un esprit théâtral et par l’utilisation des techniques multimédia.
Alexandros Markeas se spécialise dans la musique improvisée et donne de nombreux concerts en soliste ou en formation. Parallèlement, il se consacre à la com¬position. Il suit les classes d’écriture, d’analyse et de composition du CNSMDP avec Guy Reibel, Michael Levinas et Marc-André Dalbavie.
Depuis 30 ans, ses œuvres sont jouées en France et à l’étranger par différentes formations comme l’En¬semble InterContemporain, l’Ensemble Modern, Alter ego, Proxima Centauri, Court-Circuit, l’Itinéraire, TM+, Ars Nova, Musicatreize, Sequenza 93, le qua¬tuor Habanera, le quatuor Arditti, le quatuor Diotima, les Percussions de Strasbourg, l’Orchestre National de France et le Philharmonique de Radio France, l’Or¬chestre National de Lorraine, l’Orchestre National de Lille.
Alexandros Markeas reçoit des commandes d’État, de Radio France, de la Fondation Royaumont et bénéfi¬cie de nombreuses résidences : Quartz de Brest (2008), Arsenal – Metz en Scènes et Orchestre National de Lorraine (2014 > 2016), festival Les Détours de Babel à Grenoble (2017), Printemps des arts de Monaco (2019)…
En tant que pianiste, il développe depuis plusieurs années le projet Piano-Caméléon, qui se décline en différentes séquences improvisées ou préméditées, basées sur l’idée du changement continu de la sonorité du piano grâce à l’utilisation de la préparation des cordes ou l’électronique en temps réel.

© Yves Petit

Jean-François Verdier

Chef d'orchestre

Chef d’orchestre, soliste, compositeur, enseignant, Jean-François Verdier est présenté comme l’une des personnalités les plus intéressantes du milieu musical.
Super-soliste de l’Opéra de Paris, considéré comme l’un des meilleurs clarinettistes européens, il est lauréat de concours internationaux dans plusieurs disciplines à Tokyo, Vienne, Anvers, Colmar, et Lugano. Il joue sous la direction de Bernstein, Ozawa, Muti, Gergiev, Salonen, Boulez, Jordan, Dohnanyi, Barenboim, Dudamel, Nelsons... Il est notamment invité par le Concertgebouw d’Amsterdam.
Prix Bruno Walter du Concours international de direction d’orchestre de Lugano en 2001, c’est avec les conseils d’Armin Jordan et Kent Nagano qu’il débute un parcours de chef d’orchestre rapidement salué par la critique.
Chef résident de l’Orchestre national de Lyon (2008-10), il est directeur artistique de l’Orchestre Victor Hugo depuis 2010, orchestre avec lequel il enregistre plusieurs disques primés par la critique internationale (deux Chocs Classica, Choc Jazz, Diamant d’Opéra Magazine…) avec Karine Deshayes, Sandrine Piau, Isabelle Druet, Paul Meyer, François Leleux, Baptiste Trotignon, David Guerrier…
Il est sollicité par les grandes scènes internationales : Opéra national de Paris (pour lequel il a dirigé plus de 70 spectacles), Munich BR, Vienne, Madrid, Montréal, Lausanne, Luxembourg, Berne, Biel, Bruxelles, Mexico, Salerno, Tokyo, Nagoya, Bolchoï de Moscou...
Il est aussi l’invité des principaux orchestres et opéras nationaux français : Capitole de Toulouse, Lyon, Montpellier, Metz, Bordeaux, Ile-de-France, Nantes, Ensemble orchestral de Paris... Il collabore avec Renée Fleming, Susan Graham, Ludovic Tézier, Sandrine Piau, Piotr Beczala, Isabelle Faust, Sergei Nakariakov, François Leleux... et est membre du jury de concours internationaux aux côtés de Leonard Slatkin, Jorma Panula, Marin Alsop, ou Dennis Russel-Davies. Il enseigne la direction d’orchestre à l’ESM de Bourgogne Franche-Comté depuis 2019.
Il compose des contes musicaux pour les enfants : une suite pour Pierre et le loup : Le Canard est toujours vivant ! (Bernard Friot, Milan), Anna, Léo et le gros ours de l’armoire (Bernard Friot, Actes sud) tous deux joués à la Philharmonie de Paris et Coups de Cœur de l’Académie Charles Cros ; Nuage Rouge (Vincent Cuvellier) joué à la Folle Journée de Nantes, Le Carnaval (gastronomique) des animaux (Bernard Friot, Milan), l’opéra pour enfants Orphée (Dorian Astor) créé par le Capitole de Toulouse en 2019, Svalbard en 2021 (Isabelle Gély). Ses pièces sont jouées notamment par la Radio Bavaroise de Munich, l’Opéra de Dessau, le Capitole de Toulouse, l’Opéra de Rouen, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre national de Metz, l’Orchestre de chambre de Lausanne, l’Opéra Bastille, la Philharmonie de Paris…
Jean-François Verdier est Chevalier des Arts et des Lettres.

© Yves Petit

Débora Waldman

Cheffe d'orchestre

Débora Waldman dirige de nombreux orchestres en France et à l’étranger.
En septembre 2020, elle prend ses fonctions de directrice musicale de l’Orchestre national Avignon-Provence. Elle devient à cette occasion la première femme à la tête d’un orchestre national permanent français. En septembre 2022 est nommée Cheffe Associée à l'Opéra de Dijon.
Récemment, on a pu l’entendre avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Lyon, le Hamburger Symfoniker, la Staatskapelle Halle, l’Orchestre Philharmonique de Johannesburg, l’Orchestre National de Colombie, l’Orchestre National de Lille ou encore l’Orchestre Lamoureux au Théâtre des Champs-Élysées.
Dans le domaine lyrique, elle a récemment dirigé Idomeneo à l’Opera d’Avignon et Don Pasquale à l’Opera de Dijon, où elle revient cette saison pour Stiffelio, puis en 2024 dans Tosca.
En juin 2019, elle assure la création mondiale de la symphonie « Grande Guerre » écrite en 1917 par la compositrice française Charlotte Sohy (1887-1955), dont elle a retrouvé la partition oubliée. Cette découverte est l’occasion de la réalisation d’un documentaire sur sa création, mais aussi d’un livre « La symphonie oubliée » (édité chez Robert Laffont), portraits croisés de la compositrice et de la cheffe.
Son premier disque avec l’Orchestre national Avignon-Provence, « Charlotte Sohy, compositrice de la Belle Époque », est récemment paru sur le nouveau label La Boîte à Pépites / Recording Women Composers.

© Lyohdo Kaneko

Jacques Mercier

Chef d'orchestre

Juré des présélections uniquement
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Premier prix de direction d’orchestre à l’unanimité au CNSM de Paris, Jacques Mercier obtient aussi le Premier Prix du Concours international de jeunes chefs d’orchestre de Besançon. Assistant de Pierre Boulez à l’Opéra de Paris et à l’Ensemble Intercontemporain, il bénéficie des conseils d'Herbert von Karajan.
Jacques Mercier entame rapidement une carrière internationale. Il dirige de prestigieuses formations : l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le London Symphony Orchestra, l’Orchestre de la Suisse Romande… Qualifié de "Souveräner Dirigent" à Berlin, Jacques Mercier se produit au festival de Salzbourg tout comme à Séoul, Montréal, Kyoto, Helsinki… et Madrid où il est cité par la critique comme "l’un des meilleurs chefs français et européens de sa génération". De 1982 à 2002, Jacques Mercier est directeur artistique et chef permanent de l’Orchestre national d’Ile-de-France. "Déployant une énergie et un enthousiasme communicatif, Jacques Mercier est parvenu à hisser sa formation au premier rang des orchestres français." (Olivier Bellamy dans L’Événement du Jeudi) ; "Jacques Mercier a fait la preuve irréfutable de son grand talent fait de précision et de maîtrise, mais aussi de flamme et de panache." (Pierre Petit, Le Figaro).
Durant sept années, Jacques Mercier est chef permanent du Turku Philharmonic en Finlande : une expérience déterminante dans son approche des oeuvres des compositeurs du Nord de l’Europe comme Sibelius dont il s’attache à faire découvrir le répertoire en France. Mais son talent fait de précision, de rigueur, de finesse et d’une extrême sensibilité s’illustre à merveille dans le répertoire français des XIXe et XXe siècles jusqu’à la musique d’aujourd’hui qu’il défend avec passion. Il crée en particulier des oeuvres de Iannis Xenakis, Luis de Pablo, Philippe Manoury et Wolfgang Rihm…
Pour le choix de ses enregistrements Jacques Mercier fait preuve de curiosité et de pertinence. On lui décerne le Grand Prix de l'Académie Charles Cros pour Bacchus et Ariane et Mélodies d'Albert Roussel et le Prix de l'Académie du disque lyrique pour Djamileh de Bizet. Son dernier enregistrement Le Martyre de Saint-Sébastien de Claude Debussy paru chez RCA a obtenu Le Choc du Monde de la Musique.
Dans le domaine de l'opéra, Jacques Mercier dirige tout particulièrement des œuvres issues du répertoire français : Carmen, Faust, Béatrice et Bénédict, Dialogues des Carmélites.
Élu " Personnalité musicale de l'année 2002 " par le Syndicat professionnel de la critique dramatique et musicale, Jacques Mercier a été chef permanent et directeur artistique de l'Orchestre national de Lorraine à Metz de 2020 à 2017, se fixant pour objectif d'amener cette phalange au tout premier plan.

© DR

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