La fête des orchestres !

Quels sont les secrets de la longévité du Festival de Besançon ?
L’engagement de ses bénévoles, le soutien de ses partenaires, le talent des artistes invités, bien sûr, mais aussi l’équilibre entretenu depuis l’origine entre tradition et modernité : cette 67e édition vous réserve ainsi plusieurs nouveautés tout en renforçant son axe principal, celui de l’orchestre, avec chaque jour une grande formation instrumentale ou vocale, à Besançon mais aussi en région, avec au total treize orchestres et chœurs français ou européens.
Côté musiques du monde, le Magic Mirror cède sa place à La Rodia et au Petit Kursaal pour trois soirées, tandis que le jazz croisera la symphonie au Théâtre. Autre nouveauté, le Pianos-bar, ouvert tous les jours, vous permettra de croiser artistes et équipe du Festival dans une ambiance conviviale tout en partageant quelques moments musicaux.
En ouverture de cette grande « fête des orchestres », le traditionnel concert symphonique gratuit sera dédié à la musique française, suivi d’une rencontre métissée à la Rodia. Puis le centre-ville de Besançon accueillera le 13 septembre onze concerts gratuits, avant huit journées que nous vous souhaitons intenses en plaisirs musicaux.

Jean-Michel Mathé, Directeur
et l’équipe du Festival

Brochure de la 67e édition
Bilan de la 67e édition
Dossier de presse 2014
La médiathèque de l'édition 2014

Cette 67e édition renforce l’axe principal du Festival, l’orchestre ! Chaque jour, le public pourra assister au concert d’une grande formation instrumentale ou vocale. Au total, treize orchestres et chœurs français ou européens seront programmés à Besançon et dans toute la Franche-Comté.
Parmi les œuvres phares de ce Festival :

  • Un hommage à Richard Strauss (150e anniversaire), avec Métamorphoses et la Burlesque pour piano et orchestre
  • Un parcours Chostakovitch (5e symphonie, symphonie de chambre, 2e trio avec piano)
  • Le grand répertoire romantique : Les Nuits d’été de Berlioz, 2e symphonie de Brahms, concerto pour piano de Tchaïkovski, symphonie « Italienne » de Mendelssohn, 2e concerto pour piano et 9e symphonie de Beethoven
  • La musique du début du 20e siècle : Requiem de Fauré, trios de Schubert et de Ravel, Les Planètes de Holst, et une soirée très jazzy avec Rhapsody in blue de Gershwin et un trio de jazz
  • Une belle place à la musique vocale ou avec chœur (Vêpres de Mozart et œuvres vocales a capella ou avec orgue ou violoncelle)

Un Festival franc-comtois

Chaque jour pendant le Festival, une grande formation instrumentale ou vocale est programmée dans la capitale franc-comtoise, qui accueillera au total plus de 20 concerts. Qu’ils soient clairement identifiés avec une programmation régulière, comme le Théâtre ou le Kursaal, ou plus rarement investis, comme la Cathédrale, tous les lieux de concerts sont en accord avec les programmes proposés.

Et si le cœur du Festival bat à Besançon, chaque département de la région Franche-Comté accueille au moins un concert, avec cette année des formations élargies et des programmes prestigieux ou originaux.

Premier bilan

Orchestre de chambre de Paris © Yves Petit

L’édition 2014 a été la première entièrement programmée par Jean-Michel Mathé, arrivé en septembre 2012 à la direction du Festival. Les nouvelles orientations artistiques, entérinées par le Conseil d’administration de l’association présidé par Bernard Sertout, ont été mises en place, avec un recentrage sur l’identité historique du Festival autour de la musique symphonique et de nouvelles propositions ouvertes au grand public (Boucle musicale et Pianos-bar).
Plus de 16 000 personnes ont assisté à l’édition 2014 du Festival.
Pour sa 67e édition, le Festival a accueilli près de 900 artistes et organisé 49 concerts ou activités, notamment :

  • 1 soirée d’ouverture gratuite en plein air, sur le site des Prés-de-Vaux à Besançon
  • 11 concerts gratuits dans le centre de Besançon (Boucle musicale)
  • 7 concerts symphoniques
  • 10 récitals, concerts de musique de chambre et ensembles instrumentaux ou vocaux
  • 3 concerts en région à Baume-les-Dames, Belfort, Salins-les-Bains, Baume-les-Messieurs et Arc-et-Senans
  • 8 « introduction au concert », rencontres et mini-concerts à 18h30, gratuits ou à 3 €
  • 6 « afters » jazz au Pianos-bar
  • Musique du monde : deux soirées à 21h au Petit Kursaal et une soirée à La Rodia
  • 1 concert scolaire, 1 petit déjeuner concert spécial familles (Grand Kursaal)

Le Festival génère de larges retombées économiques, principalement dans le bassin bisontin et la Région, en termes d’emplois, d’hébergements (600 nuitées d’hôtel pour les artistes et environ 1 500 repas) et de dépenses diverses (logistiques, transport, impressions).

Quelques chiffres

La 67e édition du Festival s’est terminée dimanche 21 septembre avec deux concerts : l’Orchestre symphonique de Bâle dirigé par le chef d’orchestre associé au Festival, Dennis Russell Davies, au Théâtre de Besançon et le Trio George Sand à Baume-les-Dames. En attendant le bilan financier global de l’année 2014, voici quelques chiffres du cru 2014 :

• La fréquentation globale est en légère baisse (-10%) par rapport à 2012 (année sans Concours de jeunes chefs)

16000
spectateurs
+14%
de recettes de billetterie, notamment en raison du plus grands nombres de concerts symphoniques.
8700
spectateurs sur les concerts payants
6200
spectateurs sur les concerts gratuits
4000
sur le concert d’ouverture en plein air avec l’Orchestre d’harmonie de la Garde Républicaine

Bilan artistique

  • Grand succès des nouveautés : la « boucle musicale » (11 concerts gratuits) a rassemblé un public nombreux, le Pianos-bar a séduit artistes et festivaliers, les concerts de musiques du monde au Petit Kursaal ont fait salle comble.
  • Concerts complets à Baume-les-Messieurs, Belfort, Arc-et-Senans ; belle fréquentation à Baume-les-Dames, Salins-les-Bains et Luxeuil-les-Bains, ainsi qu’à Besançon, malgré quelques salles non complètes, notamment au Grand Kursaal.
  • De soirées symphoniques marquantes avec Le Cercle de l’Harmonie, les Orchestres de Sarrebruck, d’Ile-de-France, Victor Hugo Franche-Comté et Bâle. D’autres concerts ont également marqué les festivaliers : les Salzbourg Chamber Soloists, les deux récitals de Mikhaïl Rudy, le trio George Sand, les ensembles vocaux Aedes et Sequenza 9.3, ainsi que les Ghislieri Choir & Consort avec les Vêpres de Mozart
  • Les œuvres de Guillaume Connesson ont rencontré un beau succès, l’univers musical du compositeur en résidence a largement séduit le public

Pianos-bar © Yves Petit

Les nouveautés de 2014

La Boucle musicale

Une nouveauté marquante de la 67e édition fut l’organisation d’une série de concerts gratuits au cœur de Besançon, en plein air, le samedi 13 septembre. Le square Saint-Amour, la cour de l’hôpital Saint-Jacques et celle du palais Granvelle ont accueilli quatuor, quintette et octuor, avec des musiciens issus de Orchestre Victor Hugo Franche-Comté. Les concerts ont été donnés chacun trois fois (15h, 16h, 17h), permettant au public d’effectuer son programme de concert-promenade. Le kiosque du Parc Micaud, plus ouvert et agréable que celui de la place Granvelle, a accueilli deux harmonies (Audincourt et Beaulieu Mandeure), pour deux belles prestations à 16h et 17h. Plus de 2 000 personnes ont assisté à ces concerts.

Le Pianos-bar

Le rez-de-chaussée du Kursaal (salle Proudhon) a été transformé en bar éphémère ; scénographie et aménagement ont été réalisés par Romuald Boissenin et Guillaume de Baudreuil, mettant en scène des pianos transformés…
Le Pianos-Bar a accueilli dès le 26 août la billetterie du Festival, ainsi que l’espace Librairie. Pendant le Festival, rencontres, dédicace et « afters » jazz ont permis de créer un lieu de convivialité à destination des festivaliers, de certains artistes et de l’équipe du Festival.
Grâce au partenariat avec la Brasserie Granvelle qui a assuré petite restauration et service de bar, le Pianos-Bar a également accueilli le public lors des entractes et après les concerts.
Ce nouveau lieu a remporté un vif succès en soirée et sera renouvelé en 2015 en développant les rencontres et en repositionnant les interventions musicales sur un répertoire plus « lounge », pour une ambiance plus feutrée et conviviale.

La vente en ligne

Grande nouveauté de l’année 2014 : l’ouverture de la vente en ligne, directement depuis le site Internet du Festival ! Accessible 5 jours avant l’ouverture de la vente au guichet et pendant toute la durée du Festival, la vente en ligne a enregistré un peu plus de 1 000 mouvements et a représenté 10 % des ventes de billets du Festival.
En projet depuis plusieurs années, la mise à place de la vente en ligne a offert un vrai service supplémentaire au public, lui permettant de choisir précisément ses places (dans un contingent déterminé), ce qui n’est pas possible lors des réservations par correspondances.