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La 73e « édition limitée » du Festival s’est terminée ce dimanche 20 septembre sur les notes tango d’Orquesta Silbando au Grand Kursaal, concert retransmis sur écran géant Place Granvelle et en direct sur Internet.
Le positionnement du Festival en fin d’été nous a permis de mettre en place une édition adaptée au contexte sanitaire (suppression des grandes formations symphoniques, changements de lieux, d’horaires, retransmissions sur écran géant et sur le web…), et de vous proposer, après plusieurs mois de silence, une édition qui est restée riche et variée.

Premiers chiffres

Vous êtes près de 10 000 à avoir assisté à l’un des trente concerts de cette année, dont 7 000 sur les événements gratuits : les concerts d’ouverture avec Roda do Cavaco puis l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté, les huit concerts de la Boucle musicale, l’Orchestre des jeunes, les six apéro-jazz Place Granvelle et la clôture.

Comme pressenti, les recettes de billetterie sont en forte baisse (-75%), et si l’annulation de sept concerts majeurs et la réduction des jauges expliquent en partie ces chiffres, il semble qu’une partie de notre public n’a pas encore pleinement retrouvé le chemin des salles de concert…

Transat (c) Yves Petit

Bilan artistique et temps forts

Parmi les temps forts, citons l’Orchestre de chambre de Lausanne avec en soliste Alisa Weilerstein au violoncelle dans le Concerto de Chostakovitch, sous la baguette de Joshua Weilerstein, seule « grande formation » de cette édition avec l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté.

Deux très beaux moments également au Grand Kursaal : Hervé Niquet et le Concert Spirituel ont proposé une soirée Haendel de très haut niveau, tandis que Quintet Bumbac a fait voyager le public avec ses mélodies des Balkans et du Moyen-Orient.

Le concert jeune public « Mozart illustré » en création au Festival, avec le Winds Arts Orchestra dirigé par Julien Bénéteau, et les illustrations en direct de Grégoire Pont, a également remporté un vif succès, tant auprès des scolaires que du grand public.

Enfin, la formule des apéro-jazz en plein air, Place Granvelle, en remplacement des after-jazz, a trouvé son public dès la première soirée, la fréquentation ayant été multipliée par trois par rapport à l’ancienne formule.

Camille Pépin a séduit

La résidence de la compositrice Camille Pépin a dû être réduite, avec l’annulation d’une partie des rencontres prévues au printemps avec les conservatoires, ainsi que deux concerts où des pièces symphoniques auraient dû être jouées en septembre.

Mais les festivaliers ont tout de même pu entendre la musique de notre jeune compositrice grâce au Trio Métral puis Célia Oneto Bensaid qui a magnifiquement interprété deux pièces dans un récital Ravel-Glass-Pépin

Camille Pépin (c) Yves Petit